Paludisme

Le paludisme (également appelé malaria) est une maladie infectieuse. Elle est causée par un parasite, le Plasmodium, transmis à l’humain par la piqûre d’un moustique femelle dit anophèle. Ce parasite se multiplie dans le foie avant de s’attaquer aux globules rouges.

Le paludisme est présent dans une centaine de pays, plus particulièrement dans les zones tropicales d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine. Le continent africain est le plus touché, avec plus de 80% des cas répertoriés. C’est pourquoi il est primordial de suivre un traitement avant de se rendre dans cette région du monde. Chaque année, le paludisme contamine plus de 225 millions de personnes et provoque 780 000 décès. Les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés. Il n’existe pour le moment aucun vaccin disponible et les moustiques sont de plus en plus résistants aux insecticides.

Les différents parasites vecteurs de la maladie

On recense quatre types de parasites Plasmodium qui peuvent transmettre la malaria à l’être humain.

  • Le Plasmodium falciparum : c’est le plus dangereux et le plus répandu. Il est responsable d’environ 80% de tous les cas de paludisme dans le monde et de 90% des décès.
  • Le Plasmodium vivax : moins dangereux que le falciparum, il est souvent considéré comme bénin bien que débilitant et parfois mortel. Il est présent dans les pays tropicaux, mais pas en Afrique.
  • Le Plasmodium malarias : également moins dangereux que le falciparum et rarement mortel, il peut néanmoins provoquer des rechutes de paludisme vingt ans après l’infection. On le trouve dans la plupart des zones tropicales.
  • Le Plasmodium ovale : c’est le plus rare des parasites. Il ne tue pas mais peut causer des rechutes quatre à cinq ans après la première contamination. Il ne vit que dans certaines régions de l’Afrique de l’Ouest.

Quels sont les symptômes ?

Il existe différentes manifestations cliniques du paludisme. Une fois infecté, le patient peut ressentir une fièvre 8 à 30 jours plus tard. Il faut donc rester très vigilant après un retour de vacances dans les pays où prolifère la malaria. Cette fièvre peut parfois s’accompagner de maux de tête, de douleurs musculaires, de toux, de diarrhées ou de vomissements. Peuvent suivre alors des cycles de maladie alternant fièvre, transpiration et sueurs froides. C’est ce qu’on appelle l’accès palustre.

Des sensations de picotement de la peau peuvent aussi apparaître. En général, les cycles de crise reviennent tous les deux jours et peuvent durer de 6 à 8 heures. Dans certains cas où le traitement intervient trop tard, les globules rouges qui sont infectés bloquent les vaisseaux sanguins irrigateurs du cerveau, provoquant ainsi un coma ou la mort.

Quels traitements existent ?

Il existe plusieurs molécules actives contre le paludisme. Elles peuvent être utilisées en situation de prévention lors d’un voyage en zone endémique ou bien de manière thérapeutique. Les plus connues sont la chloroquine ou la quinine.

Il est indispensable de prendre un traitement préventif avant de se rendre dans des régions où l’épidémie de paludisme sévit. Une fois sur place, il est nécessaire de coupler le traitement à une protection anti-moustique, comme des lotions ou des crèmes. Enfin, la maladie pouvant se déclarer jusqu’à un mois après l’incubation, le médicament doit continuer à être pris durant ce laps de temps une fois de retour. Les premiers symptômes sont peu alarmants, alors il est recommandé de prendre au sérieux la moindre poussée de fièvre.

Prévention du paludisme

Chaque année, dans le monde, on compterait 225 millions de personnes infectées par le paludisme et environ 800 000 morts. C’est la maladie parasitaire la plus répandue sur la planète. La malaria se retrouve principalement dans les zones intertropicales de l’Amérique latine, de l’Afrique sub-saharienne et de l’Asie du Sud-Est.

C’est la femelle moustique du genre Anophèles qui transmet le parasite de type Plasmodium falciparum, le plus dangereux et par conséquent celui qui cause le plus de ravages parmi la population. Les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans sont les sujets les plus sensibles à ce parasite.

Comment prévenir la maladie ?

Il est ainsi primordial de bien se protéger contre la maladie lorsque le voyageur se rend dans ces régions du globe à haut risque. Trois processus sont indispensables pour assurer une prévention optimale contre la paludisme : la prise de médicaments, l’éradication des moustiques et le soin des piqûres. L’endémie a tendance à se développer dans des zones fortement peuplées, humides et présentant un déficit d’infrastructures sanitaires.

Un élément important dans la prévention de cette maladie est la mise à disposition d’informations pour les populations concernées. Avant chaque départ à l’étranger, il est conseillé au voyageur de se renseigner sur les pays dans lesquels il souhaite se rendre, afin de connaître les principales dispositions à adopter en amont.

Ainsi, sur le site du Ministère des Affaires Etrangères il est possible d’identifier les principaux risques sanitaires propres à chaque pays. Dans le cas où l’individu se rend dans une zone dangereuse, un traitement médicamenteux est à prévoir.

Un traitement sur le long terme

Pour éviter toute contamination, les chercheurs ont mis au point une technique prophylactique, c’est-à-dire une combinaison de plusieurs médicaments préventifs, composés entre autres de chloroquine, proguanil, méfloquine ou bien encore de doxycycline.

Ce traitement a pour objectif d’empêcher l’infection lorsque le parasite est entré dans l’organisme. Il doit être pris 1 à 2 jours avant le départ et doit continuer une fois le voyageur rentré de son séjour. De plus, il est également recommandé de se protéger contre les piqûres de moustiques en utilisant des lotions et des moustiquaires.

Enfin, il est à signaler que l’Europe est particulièrement touchée par le paludisme, les voyageurs négligeant en effet souvent les traitements préventifs. C’est pour cela qu’il faut rappeler à toutes les personnes l’importance d’être vigilantes quand elles se rendent à l’étranger, notamment lors de séjours sur le continent africain, où l’on recense 85% des décès liés à cette maladie.

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